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N° PA00092111 - Château de Davayat

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
63200 Davayat
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Auteur :
Attiret (architecte) ; Trèves (architecte paysagiste)
Siècle :
2e moitié 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
Date :
2006/03/20 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Le château, ainsi que sa chapelle, le pavillon du prêtre réfractaire, les communs sud et le jardin avec son système hydraulique, ses lions, sa serre, sa pergola, ses clôtures et son portail d'honneur (cad. A 790, 791, 1225, 1339, 1343) : inscription par arrêté du 20 mars 2006

Historique :

"Ce château de la Limagne, proche de Riom, fut édifié par campagnes successives à partir d'un pavillon construit à l'extrême fin du 16e siècle par un magistrat riomois. Ce pavillon fut d'abord agrandi dans la deuxième moitié du 17e siècle, à l'est et à l'ouest, par un consul de Riom, Amable Valeix, qui ne put achever les travaux. Ce corps de bâtiment allongé, sur six travées et trois niveaux, comporte dans la travée axiale de la façade sud, un oculus à aileron surmonté d'un fronton à boules. Ces mêmes boules ornent les lucarnes à encadrement de pierre. A cette époque fut probablement aménagé un premier jardin à la française. Au 18e siècle, la propriété fut vendue à la famille Dutour, récemment anoblie, mais dont les agrandissements et les embellissements restèrent également inachevés : des deux ailes en retour prévues, seule l'aile Est fut réalisée. Cette construction, sans doute due à l'architecte Attiret, présente un portique à cinq colonnes doriques soutenant une terrasse bordée d'une balustrade. A l'étage, des pilastres portant un entablement à frise de triglyphes encadrent des occuli ovales peut-être inspirés de ceux du belvédère du palais d'été des empereurs de Chine. Le jardin fut organisé en grandes allées et l'entrée d'honneur fut close d'un portail de ferronnerie à fronton orné d'un cartouche à écussons ovales accolés. Au milieu du 19e siècle, le parc fut transformé à l'anglaise, avant de retrouver au 20e siècle un dessin à la française grâce à l'intervention du paysagiste moulinois Trèves. Dans le parc, se trouvent une chapelle désaffectée en 1707 et restaurée en 1837, ayant conservé décor et mobilier ; un pavillon qui servit pendant la Révolution à cacher un prêtre grâce à un système de boiseries coulissantes ; une serre ; une pergola en forme de temple antique ; des communs (grange, étable, écurie, cuvage, orangerie et logement de fermier)."